Baume Emollient bébé enfant 200ml

Franchement oui c'est pas top, ça reste du pétrole donc sur un bébé...

Non la vaseline n’est pas dangereuse pour la santé, elle protège la peau sèche ou irritée en surface et ne pénètre pas l’épiderme. C’est l’un des meilleurs agents occlusifs qui existe depuis 100 ans. Attention toutefois à l’utiliser avec parcimonie car elle peut encourager la prolifération de mycoses et autres bactéries sur la peau, de par son côté occlusif.
Elle apparaît en rouge parce qu’elle est issue du pétrole (tout comme la paraffine et les huiles minérales) qui n’est pas une énergie renouvelable.

@cracomim la vaseline est tout de même nocifs quand elle est ingéré

Comme vous le dites elle ne pénètre pas l’épiderme donc en soit elle ne va pas résoudre le problème de sécheresse donc un cache misère d’aucune utilité 😕

Autant utiliser des produits naturel qui eux agiront en profondeur
Je préfère appliquer du beurre végétale pour la sécheresse de la peau que de la vaseline.
Pas vrai? 😊

@cracomim Franchement, je ne suis pas si sûre que la vaseline soit une solution, tout comme le fait d'en faire l'apologie...
C'est cancérigène et polluant, point. Par conséquent, il ne vaut mieux pas s'en servir surtout quand il existe une multitude d'alternatives...
Et puis sur la peau fine d'un bébé en plus... Je trouve ça horrible.

@Eyes_Without_A_Face La vaseline est une substance utilisée depuis très longtemps notamment par les milieux médicaux et dermatologiques. Ses propriétés sont très intéressantes. Très grasse et très bien tolérée, bien utilisée c’est un très bon allié pour la peau. Ce n’est pas de l’apologie de citer les qualités de la vaseline. 😉

@xSpencer Je ne vois pas ce que du pétrole peut apporter à la peau... Comme l'a dit @saar21, a part faire un film inerte sur la peau, qui, comme elle l'a dit ne pénètre pas l'épiderme, ce qui ne sert donc pas à grand chose selon moi, ça conditionne juste la peau...
J'ai déjà eu a faire à la vaseline dans une crème Bepanthen après ma séance de tatouage, j'ai trouvé ça horrible, cette sensation de film qui emprisonne la peau..
La prochaine fois, hors de question d'utiliser de la vaseline, je n'ai pas envie de jouer avec ces choses là, je trouverai autre chose.

@Eyes_Without_A_Face je suis assez d’accord avec vous. Personnellement, je trouve cela très peu intéressant comme substance et psychologiquement l’idée de me mettre du pétrole sur la peau me répugne ahah. Après je crois qu’elle est beaucoup utilisée pour sa capacité à limiter les pertes en eaux de la peau, pour sa stabilité, sa tolérance aux peaux sensibles et je pense également surtout pour son coût très bon marché ahah!
C’est une question de choix mais c’est vrai que personnellement je préfère 1000 fois utiliser des produits issus de la nature qui apportent véritablement des nutriments à la peau...
Je me demande toujours d’ailleurs si une dangerosité/ toxicité du pétrole a été établie dans l’usage des cosmétiques ? Je ne sais jamais si je peux l’affirmer ou non...

@Manonfrtx Je suis complètement d'accord avec vous, il vaut mieux s'en passer, la nature a déjà tout ce qu'il faut pour nous !
Et oui, ça me dégoûte également... Très franchement... Je pense que sa toxicité n'est plus à démontrer 🤣

@frozenpanky Attention bien sûr je ne fais pas la promotion de la vaseline et si on peut se tourner vers autre chose c’est tant mieux. Juste la vaseline a quand même quelques qualités (heureusement !). 😊

@cracomim dépend du raffinage

@cracomim ou le contraire : In one study on patients with atopic dermatitis, petroleum jelly (which mostly just sits on the surface of the skin and seals in water) actually increased the production of antimicrobial peptides, thickened the stratum corneum and changed the way that skin cells developed source : https://...

@cracomim
“Des chercheurs de grands groupes cosmétiques (L’Oréal, Henkel, Johnson & Johnson, Beiersdorf…) se sont unis pour y voir plus clair concernant cette catégorie d’ingrédients. Le résultat de leurs discussions et de leur recherche est une publication parue dans la revue Toxicology letters en octobre dernier (T. Petry, D. Bury, R. Fautz, M. Hauser, B. Huber, A. Markowetz, S. Mishra, K. Rettinger, W. Schuh, T. Teichert, Review of data on the dermal penetration of mineral oils and waxes used in cosmetic applications, Toxicology Letters, 280, 2017, Pages 70-78).
Cette publication est très bien faite ; elle compile un certain nombre de résultats de publications concernant le phénomène de pénétration transdermique des dérivés du pétrole.

Les huiles minérales et les cires sont composées d’hydrocarbures saturés constitués de chaînes linéaires, ramifiées ou cycliques. La longueur de la chaîne carbonée principale est généralement de plus de 16 atomes de carbone. Ces hydrocarbures saturés sont appelés MOSH (Mineral oil satured hydrocarbons).

Les dérivés incorporés dans les produits cosmétiques sont obtenus à partir des huiles brutes et subissent différentes étapes de raffinage (distillation, extraction, cristallisation) et de purification (traitement acide et/ou hydrogénation catalytique).

Le but de ce processus est d’éliminer les substances possédant un potentiel carcinogène. Il conviendra de réduire au maximum la teneur en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et plus généralement en composés aromatiques dénommés MOAH (Mineral oil aromatic hydrocarbons).

Retrouvés dans les cosmétiques sous les noms INCI de paraffinum liquidum, de C18-70 isoparaffin, de paraffin, de synthetic wax, de mycrocristallina wax, de cera microcristallina, de petrolatum, d’ozokerite et de ceresin, les dérivés de pétrole possèdent des compositions complexes. Les hydrocarbures qui les composent possèdent des chaînes principales comportant jusqu’à une centaine d’atomes de carbone. Le poids moléculaire de ces molécules n’est aucunement favorable au phénomène de pénétration transdermique. En outre, leur caractère hydrophobe est responsable de leur caractère occlusif.

Afin de garantir la sécurité d’emploi des cosmétiques contenant des dérivés du pétrole, le choix de matières premières de qualité suffisante s’impose.

On aura recours à des dérivés de pétrole (paraffine liquide, paraffine, vaseline…) de qualité pharmaceutique.

Cette qualité qui correspond aux exigences de la Réglementation Européenne permettra d’éviter tous risques.

Notons que la liste des substances d’origine pétrochimique interdites en cosmétologie est longue. On trouvera ainsi du n° d’ordre 466 au n° d’ordre 611 les dérivés de pétrole contenant plus de 0,1% de butadiène, du n° d’ordre 617 au n° d’ordre 636 les dérivés contenant plus de 0,005% de benzo[a]pyrène, du n° d’ordre 764 au n° d’ordre 865 les dérivés contenant plus de 3% de DMSO (diméthylsulfoxide).
Benzo(a)anthracène (n°637), benzo(e)pyrène (n°638), benzo(j)fluoranthène (n°639), benzo(e)acéphénanthrylène (n°640), benzo(k)fluoranthène (n°641) sont strictement interdits.

Rappelons que paraffine, paraffine liquide et vaseline blanche sont des matières premières présentant une monographie à la Pharmacopée Européenne (7e édition). Concernant les critères de qualité, ceux-ci correspondent à la recherche d'équivalent naphtalène et plus généralement de toute molécule absorbant entre 260 et 420 nm. Le témoin utilisé est une solution de naphtalène à 7 mg/L pour la paraffine solide et liquide et à 6 mg/L pour la vaseline dans le DMSO. Si l’échantillon testé est la paraffine ou la paraffine liquide, on ne devra pas mesurer une absorbance supérieure au tiers de celle déterminée pour la solution témoin à la longueur d’onde de 275 nm. Si l’échantillon testé est la vaseline blanche on ne devra pas mesurer une absorbance supérieure à celle déterminée pour la solution témoin à la longueur d’onde de 278 nm. Les critères de pureté concernant le naphtalène correspondent donc à 2,33 ppm dans le cas de la paraffine liquide et de la paraffine solide et à 6 ppm dans le cas de la vaseline blanche.

Inertes chimiquement, non rancescibles, occlusifs et favorisant par là-même la protection de la peau et son hydratation, les dérivés de pétrole sont des ingrédients cosmétiques idéaux.

Une seule contrainte pour le formulateur : utiliser des matières premières de bonne qualité, ce qui, tout le monde en conviendra, est quand même la moindre des choses !”

@cracomim
@normal75
En effet bien que bénéfiques dans certaines situation, les huiles minérales comportent de nombreux désavantages:
Composées de chaines d’hydrocarbures dépourvues d’oxygène, elles ne peuvent être métabolisées par l’organisme, par exemple....
Et la peau totalement recouverte de plastique ne peut plus “respirer”.

@InesSun merci!

@InesSun normal je vois pas comment il pourrait être métabolisé c’est un occlusif et c’est pas ce qu’on lui demande en local. Les bénéfices de la vaseline sont importants. Quelques exemples récupérés du Vidal Cas d'usage
Par voie locale, la vaseline est utilisée dans la prise en charge de :

dermites irritatives,
sécheresses cutanées.
Par voie locale, en association au glycérol et à la paraffine liquide, la vaseline est utilisée dans la prise en charge de :

brûlures du premier degré,
dermatites atopiques,
ichtyoses,
psoriasis,
sécheresses cutanées.

@normal75
Oui ce que je veux dire c’est que lorsqu’il s’agit de régénérer la peau, l’huile minérale n’a plus aucun intérêt - au contraire.

@InesSun elle peut aider à régénérer la peau en complément d’autres actifs. Elle a toute sa place dans cet émollient, bien plus que d’autre dont je citerai pas le nom basé sur des croyances comme la médecine anthroposophique remplit d’alcool et d’HE.

@normal75 le karité est occlusif et il est métabolisé ...

Si vous m’avez bien lue, Je ne suis pas opposée à l’utilisation des huiles minérales lors de prises en charge de pathologies de la peau comme celles que vous citez ci-dessus. Sauf peut-être la sécheresse cutanée dans un usage quotidien pendant des années.

:) 👍🏾

@cracomin
Tout dépend du raffinage du pétrole et des potentiels résidus.
C’est comme pour l’aloe qui contient des substances toxiques à ôter etc...