CSSC Soumission II : La sécurité de l'aluminium dans les produits cosmétiques

Temps de lecture : 2 minutes | Publié le 06/04/2020 | Jean (INCI Beauty)

Cette seconde soumission du Comité Scientifique Européen fait suite à un précédent avis de 2014, concernant la sécurité de l'aluminium dans les produits cosmétiques, dans lequel il n'avait pu conclure, en raison d'un manque de données.

L'aluminium est principalement utilisé dans les cosmétiques dans les anti-transpirants, les rouges à lèvres et les dentifrices

Le précédent avis du CSSC (SCCS/1525/14) de 2014, a conclu qu'en raison d'un manque de données, il n'était pas possible d'établir une dose maximale d'aluminium, considérée comme sûre en cosmétique. Le CSSC a donc demandé à l'industrie de la cosmétique qu'une étude soit faite sur l'exposition humaine à l'aluminium dans des conditions d'utilisation.

Cet avis repose sur les nouvelles données transmises par l'industrie de la cosmétique. Dans ce cadre, voici les questions qui étaient posées au CSSC :

À la lumière des nouvelles données fournies, le CSSC considère-t-il que les composés d'aluminium sont sans risques dans : 

  • les anti-transpirants
  • les autres produits cosmétiques tels que les rouges à lèvres et les dentifrices ?

Sur la base des nouvelles données fournies, le CSSC considère que l'utilisation de l'aluminium est sûre aux concentrations équivalentes d'aluminium suivantes :

  • 6,25% dans les déodorants sans spray ou les anti-transpirants sans spray
  • 10,60% dans les déodorants en spray ou les anti-transpirants en spray
  • 2,65% dans les dentifrices
  • 0,77% dans les rouges à lèvres

Le CSSC a-t-il d'autres préoccupations scientifiques concernant l'utilisation de composés d'aluminium dans les produits cosmétiques, compte tenu de l'exposition provenant d'autres sources ?

Le CSSC considère que l'exposition systémique à l'aluminium dans des applications quotidiennes de produits cosmétiques n'ajoute pas de manière significative à la charge systémique d'aluminium provenant d'autres sources : principalement d'origine alimentaire. Cette évaluation n'a pas pris en compte l'apport alimentaire quotidien en aluminium.

Dans le cas où l'exposition estimée à l'aluminium provenant de types spécifiques de produits cosmétiques serait préoccupante, le SCCS est invité à recommander des limites de concentration sûres pour la présence d'aluminium dans ces produits cosmétiques ou d'autres mesures de réduction des risques.

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Source :

OPINION ON the safety of aluminium in cosmetic products Submission II 

Voir aussi :

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